Guillaume : le voyage d’un parrain en distanciel…
Lorsqu’en mai 2020, la COVID 19 frappe en France, l’Avarap (l’audacieuse) décide de basculer les groupes qui le souhaitent en distanciel. L’aventure commence.
Comment animer un groupe Avarap en distanciel ? Est-ce que la cohésion du groupe va être aussi forte qu’en présentiel ? Ne risque-t-on pas une démotivation des participants dans le temps ? Saurais-je gérer la dynamique de la même manière ? Voici quelques-unes des questions que je me pose et qui me donnent envie d’aller chercher des réponses.
Après quelques jours de réflexion, je me lance dans cette animation à distance avec mon groupe, bien déterminé à mener à bien ma tâche et à préserver coûte que coûte l’ADN de la méthode. Hors de question de faire un parcours dégradé par la force des choses !
Au début on tâtonne, on questionne, on s’interroge. Mais, au fur et à mesure, chacun fait son apprentissage de la technologie. Nous marchons ensemble dans l’entraide et la solidarité pour relever chaque défi. Le groupe se soude encore plus.
La maîtrise des nouveaux outils
L’aide (précieuse) et la maîtrise du Webmaster révèlent Zoom et Klaxoon comme des outils extraordinaires, qui permettent de nous concentrer encore davantage sur le contenu. Résultat : le groupe a gagné en productivité sur beaucoup d’activités. Le mantra avarapien : « La ressource est dans le groupe » n’a jamais été aussi approprié pour lever nos défis hebdomadaires de connections et de réseau.
Les habitudes se sont vite prises : mode muet quand je ne parle pas, émoticônes pour réagir, icône de la main pour parler.
L’animation en distanciel est une expérience humaine très riche. Grâce à Zoom, nous avons su recréer notre bulle où chacun a sa place et son espace. Notre mosaïque numérique de visages n’enlevait en rien l’intimité de nos échanges, l’intensité de nos partages et la richesse de nos fou-rires.
Le non-verbal a également su prendre sa place dans les regards bienveillants, dans l’écoute empathique et la gestion des silences.
Sur l’ensemble du parcours, je me suis confectionné une présentation graphique, simple et visuelle qui nous a guidé au travers de la méthodologie et nous a gardé fidèles au processus. Beaucoup ont terminé leur parcours, tous ont progressé.
Alors, présentiel ou distanciel ? Je crois que la question ne se pose plus pour l’Avarap. Mon expérience des deux formules valide que l’essentiel reste intact dans les deux cas de figure. Même si l’emploi de Zoom peut entraîner une certaine lassitude et que rien ne remplace une présence physique. L’antidote : trouver ce temps lors des journées complètes ou des ateliers inter séances.