Jean-Marc,

Découvez le témoignage de Jean-Marc, parrain à l’AVARAP.

Frantz, cadre dans l’automobile

Si la conduite d’un groupe requiert rigueur et méthode, ce n’est pas chronophage. A côté des trois heures de réunion hebdomadaires, je consacre environ le même temps à la préparation. Si je donne de moi, j’en retire de nombreux bénéfices : je me sens utile et je participe à une action de solidarité en aidant des cadres parfois un peu secoués par la vie professionnelle à retrouver confiance en eux et en leurs capacités. Comme parrain, j’ai une posture différente de celle de manager à laquelle j’étais habitué. Je découvre des tas de secteurs différents du mien et j’apprends des quantités de choses sur des métiers que je ne connaissais peu ou mal. Enfin, j’adore entretenir la dynamique du groupe en maniant exigence et humour, chaleur et relance. Finalement, le plus dur est peut-être de ne pas être trop prescripteur pour laisser les gens s’épanouir et les accompagner dans une découverte partagée. Mais alors quel plaisir !

André, cadre de banque

J’ai animé mon premier groupe entre octobre 2022 et mars 2023. Le groupe – Juntos, ensemble en espagnol – était composé de 11 personnes et il a sublimé en mai. Je me suis fortement investi dans la préparation de cette première animation. J’ai été fasciné par la force de la dynamique du groupe et j’ai été surpris par la charge émotionnelle du miroir : plusieurs participants se sont livrés de façon très personnelle. Chacun s’est mis en mouvement et le passage à l’animatrice s’est fait en douceur.

Avec un peu de recul, je dirais que les maîtres-mots sont pour moi Intérêt et plaisir. Intérêt car, en animant un groupe Avarap, je touche à des sujets que je n’avais pas abordés lors de ma vie professionnelle qui se situait dans la sphère rationnelle et car je complète ma palette avec une dimension humaine et psychologique. Plaisir car c’est fantastique de voir la dynamique de groupe faire son œuvre, les participants prendre leur envol, se remettre en mouvement, définir leur projet professionnel et se retrouver motivés et pleins d’allant.

Marie, journaliste

Ce rôle m’a permis de développer mes compétences d’animation de groupe, de mieux centrer ma posture avec un meilleur équilibre implication / délégation. J’ai aussi gagné en assertivité mais, surtout, j’ai eu le plaisir de faire de belles rencontres avec les membres de l’associations et les participants du groupe.

Gérard, maître de conférences

Etre parrain à l’AVARAP, c’est la possibilité d’exercer à nouveau l’accompagnement du changement et trouver les solutions adaptées à chaque individu et le groupe. Cela procure un grand champ de réflexion sur l’individu et les interactions dans groupe. Ce sujet me permet de m’extraire de mon monde professionnel et avoir un prisme plus large sur l’environnement du travail.

Pascal, manager et directeur RH

Avoir adopté une autre posture que celle de manager ou de RH en entreprise, enrichissement mutuel des pratiques dans les deux sphères.

Jean-Pierre, cadre BTP

Découvrir de belles personnalités et des parcours difficiles me procure à la fois une joie, de l’énergie et une grande bouffée d’humilité. Faire avancer et progresser des personnes vers un retour à l’emploi et une meilleure confiance en eux m’a apporté beaucoup de satisfactions.

Arnaud, co-fondateur de Cap Dirigeant

C’est par l’intermédiaire d’HEC que je me suis retrouvé en contact avec l’AVARAP. Je venais de terminer un Executive MBA à HEC. J’étais inscrit à une formation de coaching chez International Mosaïk et je voulais acquérir une expérience de coaching collectif. J’ai appris les liens qui existaient entre HEC et l’AVARAP. Séduit par la démarche AVARAP et cette méthode d’accompagnement collectif, je me suis porté candidat à une formation de Parrains. J’ai suivi le parcours de sélection et j’ai intégré un groupe de formation. J’ai trouvé la méthode passionnante. Et la façon de la transmettre très pertinente.

C’est un mélange de mise en pratique – on suit en accéléré le parcours des participants – et de décryptage systémique même si on ne s’appesantit pas trop sur Paolo Alto…

Marie Palard : « Comme marraine, je suis touchée par la parole des autres »

J’ai participé à une formation de parrains en 2007 et j’ai animé un premier groupe dans la foulée. « J’ai trouvé cette formation passionnanteMon miroir a été un moment très fort. Cette phase de la démarche est pour moi l’apprentissage de la résonance. Elle m’a montré l’immense bénéfice qu’il y a à se laisser toucher par la parole d’une personne et lui faire un retour qui lui permet de progresser. »

Nicole, marraine des groupes 77 et 81

Ma vie professionnelle m’a conduit à animer de nombreux groupes de travail.
Un peu par hasard, j’ai découvert l’AVARAP ; ses valeurs et sa méthode, basée sur la dynamique de groupe, m’ont séduite. J’y ai vu l’opportunité de continuer à utiliser et développer mes compétences, de me rendre utile tout en gardant un lien avec le monde du travail.

Etre marraine, c’est distiller le tempo en prenant en compte le rythme de chacun ; c’est stimuler sans brusquer.
C’est aussi, en s’appuyant sur une méthode nationale éprouvée, faire émerger la dynamique de groupe et la maintenir dans la durée.
C’est encore, en s’appuyant sur le groupe, transformer la perte de confiance ou le doute en construction de son avenir professionnel.
Etre marraine demande du temps et de l’énergie, mais apporte plaisir et richesse !

Nicole, ancienne cadre technique et consultante

Bernadette, marraine des groupes 76 et 82

Passionnée de relations humaines, avant mon départ à la retraite, j’ai recherché le moyen de garder un lien avec le monde du travail, de me rendre utile et de mettre en œuvre les compétences acquises lors de ma carrière professionnelle. J’ai trouvé l’AVARAP et j’en suis heureuse. Depuis, j’ai parrainé deux groupes, deux belles aventures humaines.

La marraine est là pour donner le rythme, pour (re)donner confiance en soi dans le processus de recherche d’emploi et, pour stimuler les personnes. Pour cela, elle s’appuie sur le « guide vert », sur la méthode AVARAP, mais aussi sur la dynamique du groupe. En parallèle, elle accompagne chaque individu dans sa particularité, dans sa recherche de nouveau rebond professionnel. J’ aime observer les échanges et la solidarité qui se mettent en place au sein de chaque groupe, permettant à chacun d’aller plus loin en confiance, et de s’épanouir.

Bernadette, ancien manager d’équipes informatiques

Guillaume : le voyage d’un parrain en distanciel…

Lorsqu’en mai 2020, la COVID 19 frappe en France, l’Avarap (l’audacieuse) décide de basculer les groupes qui le souhaitent en distanciel. L’aventure commence.

Comment animer un groupe Avarap en distanciel ? Est-ce que la cohésion du groupe va être aussi forte qu’en présentiel ? Ne risque-t-on pas une démotivation des participants dans le temps ? Saurais-je gérer la dynamique de la même manière ? Voici quelques-unes des questions que je me pose et qui me donnent envie d’aller chercher des réponses.

Après quelques jours de réflexion, je me lance dans cette animation à distance avec mon groupe, bien déterminé à mener à bien ma tâche et à préserver coûte que coûte l’ADN de la méthode. Hors de question de faire un parcours dégradé par la force des choses !

Au début on tâtonne, on questionne, on s’interroge. Mais, au fur et à mesure, chacun fait son apprentissage de la technologie. Nous marchons ensemble dans l’entraide et la solidarité pour relever chaque défi. Le groupe se soude encore plus.

La maîtrise des nouveaux outils

L’aide (précieuse) et la maîtrise du Webmaster révèlent Zoom et Klaxoon comme des outils extraordinaires, qui permettent de nous concentrer encore davantage sur le contenu. Résultat : le groupe a gagné en productivité sur beaucoup d’activités. Le mantra avarapien : « La ressource est dans le groupe » n’a jamais été aussi approprié pour lever nos défis hebdomadaires de connections et de réseau.

Les habitudes se sont vite prises : mode muet quand je ne parle pas, émoticônes pour réagir, icône de la main pour parler.

L’animation en distanciel est une expérience humaine très riche. Grâce à Zoom, nous avons su recréer notre bulle où chacun a sa place et son espace. Notre mosaïque numérique de visages n’enlevait en rien l’intimité de nos échanges, l’intensité de nos partages et la richesse de nos fou-rires.

Le non-verbal a également su prendre sa place dans les regards bienveillants, dans l’écoute empathique et la gestion des silences.

Sur l’ensemble du parcours, je me suis confectionné une présentation graphique, simple et visuelle qui nous a guidé au travers de la méthodologie et nous a gardé fidèles au processus. Beaucoup ont terminé leur parcours, tous ont progressé.

Alors, présentiel ou distanciel ? Je crois que la question ne se pose plus pour l’Avarap. Mon expérience des deux formules valide que l’essentiel reste intact dans les deux cas de figure. Même si l’emploi de Zoom peut entraîner une certaine lassitude et que rien ne remplace une présence physique. L’antidote : trouver ce temps lors des journées complètes ou des ateliers inter séances.