Charles, entrepreneur

L’AVARAP fait émerger des problématiques autres que professionnelles comme des freins psychologiques et la peur du changement.

Le groupe AVARAP et les autres participants m’ont permis :

  • De prendre du recul sur mon parcours et mon projet grâce à la bienveillance et à l’écoute,
  • De mettre à plat mes compétences et de mes expériences,
  • De me projeter vers un futur professionnel autre.

Je vois mon avenir professionnel plus sereinement avec plus d’objectivité.

De nombreux entrepreneurs sont certainement dans mon cas et n’excluent pas de rejoindre la vie de salarié. L’AVARAP peut les y accompagner.

Jean-Luc, informatique de gestion

Les acquis du cadre AVARAP et de la remise à jour objective de mes compétences me permettent de voir mon avenir professionnel avec confiance. Ceci a été obtenu grâce au cycle AVARAP que j’ai suivi dont les les points forts sont : la méthode, la structure, le cadre, le processus, l’intelligence collective, les échanges, les rendez-vous en ateliers, la rigueur, l’assiduité, la diversité du groupe, le professionnalisme des participants, l’humain et les synergies.

J’ai particulièrement apprécié notre « mini labo » d’êtres humains sous perfusion AVARAP : l’intelligence collective du groupe est un vrai levier, on observe une vraie montée en puissance individuelle et collective, des résultats concrets, des retours objectifs et bienveillants, l’entre-aide et le suivi avec et par le groupe.

Anne-Lise, responsable de ressources humaines

Je suis venue à l’AVARAP afin de trouver des réponses aux questions que je me posais : est-ce légitime de changer, de s’intéresser au bien-être des salariés et de leur apporter du soin, travailler dans un cadre bienveillant ?

Le groupe, les participants ainsi que le cycle m’ont permis de :

– prendre conscience de la volonté de changement qui me taraudait,

– de qualifier ce changement et de lui donner un nom de métier qui fasse sens pour moi,

– d’avoir aussi l’adhésion du groupe qui m’a confortée dans la voie que j’ai choisie,

– de pouvoir recevoir et donner à tous les autres participants tout ce que j’ai reçu : bienveillance, écoute, prise de conscience, confiance en moi dans la réalisation de ce projet professionnel,

– continuer ce travail dans la durée avec les membres de mon groupe,

Je suis maintenant claire avec la voie que je me suis tracée : je me projette dans les études de santé et, à l’issue de ce cycle, exercer en milieu hospitalier.

Voici les points forts de la méthode AVARAP que je retiens :

  • Forte cohésion du groupe, nécessaire pour opérer un changement dans la confiance et le respect de chacun,
  • Echanges constructifs et absence de jugement,
  • Qualité d’écoute du groupe,
  • Travail de groupe qui permet à chacun de trouver sa place et avancer dans la démarche qu’il a choisie,

En conclusion, la méthode AVARAP est éprouvée. Ce qui garantit son succès, c’est le groupe qui la compose et comment celui-ci trouve sa légitimité et arrive à travailler en cohérence ensemble pour booster chacun des membres.

Jean-Marc, logisticien

L’un des objectifs importants des groupes AVARAP est de faire en sorte que, pour chacun, le changement ne soit plus considéré comme un risque mais comme une opportunité.

La participation au groupe AVARAP a permis à chacun, dans une ambiance conviviale et un respect mutuel, de nous entraîner à pratiquer les comportements qui nous étaient les moins familiers (et souvent les plus nécessaires) : s’exprimer plus facilement pour le timide, limiter son temps de parole pour le bavard, s’entraîner à la modestie et accepter des compromis pour l’esprit fort, garder son calme pour l’impatient, s’ouvrir aux autres pour l’introverti… C’est le domaine de l’intelligence émotionnelle dont l’importance est d’autant plus grande que les conditions de l’environnement ne favorisent guère son développement.

La méthode AVARAP m’a permis de remplir les conditions indispensables pour connaître le succès dans la définition de mon nouvel avenir professionnel. J’ai ainsi pu :

  • restaurer et consolider ma confiance en moi sans laquelle rien n’est vraiment possible.
  • clarifier mes envies, mes talents et mes compétences.
  • maîtriser les techniques du réseautage et être ouvert aux nouvelles opportunités.
  • mettre sur pied un projet professionnel associé à un projet de vie satisfaisant.
  • être en capacité de faire face sereinement aux difficultés si elles se présentent.

Stéphane, concepteur de logiciels

« Passée la quarantaine, je me sentais à l’étroit dans mon métier de concepteur de logiciels pour l’industrie. J’avais envie de sortir de ma zone de confort et de me confronter à de nouveaux défis. Sans trouver l’énergie de me lancer. En me renseignant autour de moi, j’ai entendu parler d’une association qui se proposait de constituer des groupes de cadres confrontés aux mêmes questions et de les faire se réunir pour trouver ensemble les bonnes réponses. C’est ainsi que je me suis trouvé inclus dans un groupe de treize personnes et que j’ai entamé un parcours qui s’est conclu par une nouvelle aventure professionnelle passionnante. »

Témoignage : l’impact de l’Avarap Aquitaine sur la vie personnelle

Cette vidéo se penche sur les témoignages de quatre participants ayant suivi un groupe au sein de l’Avarap Aquitaine.

Ces intervenants partagent avec sincérité leur expérience personnelle, les changements qu’ils ont vécus et l’impact qu’a eu le groupe Avarap sur leur cheminement.

Ils évoquent leurs parcours individuels, les défis personnels rencontrés 🎯 et la manière dont le soutien du groupe les a aidés à mieux se comprendre, à évoluer et à rééquilibrer leur vie.

À travers ces témoignages authentiques et touchants 💖, nous découvrons que l’Avarap Aquitaine va bien au-delà du soutien professionnel : c’est aussi un espace de développement personnel, d’échanges et de solidarité, où chacun trouve les ressources pour avancer sur le plan personnel.

Ils témoignent sur leur parcours de reconversion professionnelle à l’Avarap Aquitaine

Découvrez les témoignages inspirants de quatre participants : plongez dans leur parcours de reconversion professionnelle 🚀

Chacun d’eux a suivi un groupe au sein de l’Avarap Aquitaine et partage aujourd’hui son expérience ✨.

Ils parlent de la méthode Avarap 📚, un accompagnement structuré qui les a aidés à redéfinir leur projet professionnel 🎯et soulignent également l’importance du réseau professionnel 🤝

Sandra Lafarge : « Avoir été choisie comme animatrice est le point fort de ma participation au groupe “Les Gibus” »

C’est d’abord pour lutter contre l’isolement et reprendre pied après un épisode professionnel douloureux que Sandra Lafarge décide en 2018 d’intégrer un groupe AVARAP. Les résultats ne se font pas attendre : elle reprend confiance en elle et elle s’intègre si bien au groupe « Les Gibus » qu’elle est choisie – à sa grande surprise – pour reprendre le flambeau du parrain et assurer l’animation du groupe jusqu’à la sublimation.

 

Comme de nombreux participants à l’AVARAP, Sandra n’entre pas dans le groupe au mieux de sa forme. Après dix années d’une vie professionnelle trépidante chez un grand de la mode, elle est épuisée physiquement et moralement, au point d’être mise en arrêt maladie et d’envisager de négocier son départ. « Un échange approfondi avec une amie qui avait participé à un groupe AVARAP m’a convaincue, se souvient-elle, que j’y trouverai des solutions aux problèmes auxquels j’étais alors confrontée : un quotidien à rebâtir, un cap professionnel à réinventer et une confiance en moi à reconstruire. »

Sandra ne se pose pas de question : elle assiste à une réunion d’information et décide très rapidement d’intégrer un groupe qui se réunit à République, un choix dicté par la proximité de son domicile.

 

Une aventure particulière

« La méthode structurée et le travail en groupe, confie-t-elle, m’ont tout de suite parus propres à pallier à ce qui me faisait le plus défaut à ce moment là : un manque de contacts et une difficulté à structurer mon temps après une hyper sollicitation qui durait depuis plus de vingt ans. »

Intégrer un groupe de personnes que l’on ne connaît pas est une aventure particulière qui lui fait un peu peur. Mais elle décide qu’elle en a besoin, une précédente expérience avec un coach n’ayant pas vraiment répondu à son attente.

« J’étais pleine de curiosité à l’idée de la séance de post-it, sourit-elle. Même si j’étais déjà convaincue – et l’histoire m’a donné raison –, que je n’allais pas – après plus de vingt ans dans le domaine de la création de tissus – changer drastiquement d’orientation. J’ai trouvé la séance du miroir un moment très émouvant qui a nécessité que je fasse un vrai travail sur moi. »

Sans surprise, les cibles qu’elle choisit sont dans le droit-fil de sa formation et de son expérience avec deux axes forts : les tissus et les matières ; et l’aménagement et le rangement.

« J’avais déjà fait un entretien réseau sans le savoir, déclare-t-elle. Alors que je tentais de me projeter dans un nouvel avenir professionnel – que je situais toujours dans le domaine des tissus mais pas dans la mode –, je m’intéressais au secteur de la décoration. J’ai eu la chance de rencontrer – grâce à une de mes relations – un opérateur du secteur que j’ai pu interroger pour comprendre “comment ça marche”. Cette rencontre m’a in fine permis de me retrouver dans le poste que j’occupe aujourd’hui. »

 

La surprise d’être choisie comme animatrice

C’est le fait d’avoir été cooptée comme animatrice de son groupe qui restera le point d’orgue de ce parcours. « Je ne m’y attendais pas du tout, affirme-telle. Alors que nous échangions en petit groupe pour évoquer les noms de ceux qui pourraient assurer cette fonction, je me suis rendu compte que le choix se portait sur moi. » Elle accepte le challenge et elle participe aux deux jours de formation au cours desquels elle rencontre des participants d’autres groupes. « Les Gibus me semblaient tous sur des rails, relativise-t-elle avec sa modestie habituelle. Je ne me suis jamais sentie en difficulté, alors que ce n’était pas le cas d’autres animateurs que je côtoyais dans les RMP (réunions mensuelles d’échanges de pratiques). »

A la fin du travail du groupe, elle a bâti son projet : apporter sa connaissance des tissus dans le domaine de la décoration, chez un cabinet d’architecture d’intérieur par exemple, convaincue que le secteur est promis à un intense développement.

 

Retour vers la formation initiale

Elle veut ainsi renouer ainsi avec sa formation initiale : l’architecture d’intérieur. Née à Paris, Sandra a tout de suite baigné dans le domaine de l’art, du côté son père comédien de théâtre et peintre et de sa mère monteuse dans le cinéma et la publicité. Ses parents ayant divorcé, elle est élevée avec sa sœur aînée par sa mère et elle sa scolarité se passe « dans la douleur ». Elève sérieuse, appliquée et engrangeant de bons résultats, elle avoue aujourd’hui n’avoir « jamais aimé l’école ».

Elle décroche un bac littéraire et elle ne se voit ni en fac ni en prépa littéraire. Comme elle baigne dans l’art depuis toujours et qu’elle veut intégrer un secteur en prise sur le réel, elle suit un atelier de préparation au design et à l’architecture d’intérieur avant de présenter avec succès le concours d’entrée à l’école Camondo. Suivront des années de formation très riches où le dessin, la sculpture mais aussi le tissage et les tissus occupent une grande place.

Elle quitte l’école à la fin de la quatrième année – renonçant à terminer ses études et à obtenir son diplôme – avec une envie : trouver « un travail opérationnel dans la mode, proche de la création ». Elle effectue un stage auprès d’une styliste qui avait elle-même fait ses études à Camondo. Elle l’embauche ensuite comme assistance de collection. Et la voilà qui enchaîne les emplois dans des maisons de création jusqu’aux plus prestigieuses comme Christian Lacroix, où elle restera dix ans comme responsable du développement tissus. Elle est approchée par un chasseur de têtes et se retrouve chez Hermès où elle passera dix années « trépidantes et hyper motivantes ». Avant de se retrouver en porte-à-faux et d’envisager de quitter son poste, au bout du rouleau…

 

Relever le défi d’une création de poste

Après la fin de son, parcours AVARAP, elle engrange les bénéfices de son entretien réseau : elle est contactée par Emmanuel Lelièvre qu’elle avait rencontré avant le début du travail de groupe, sans qu’il lui propose rien de concret. Cette fois-ci, il arrive avec un challenge de taille : la réorganisation de ses services avec la création d’un poste qui effectuera le lien entre les stylistes et les chef de produits marketing, Les résistances au changement étant vives, ce défi n’est pas facile à relever et la nouvelle organisation prendra du temps à se concrétiser. Qu’à cela ne tienne, Sandra, qui a de tout temps travaillé avec une intense sollicitation, se lance à la faveur d’un déménagement dans la création d’une tissusthèque et profite de toutes les opportunités pour infuser ses méthodes et son style. C’est cette force tranquille qui avait été à l’origine du choix de son groupe de la coopter comme animatrice !

Pendant son temps libre, elle utilise son appétence à l’aménagement et la restauration de meubles au profit d’une maison de campagne qu’elle a acquise avec son compagnon dans la Sarthe après le premier confinement et dans laquelle va se ressourcer, surprise elle même que comme Parisienne pur jus, elle puisse y trouver calme sérénité et… plaisir.

Sandra, créatrice de tissus

Comme de nombreux participants à l’AVARAP, je ne suis pas entrée dans le groupe au mieux de ma forme. Après dix années d’une vie professionnelle trépidante chez un grand de la mode, j’étais épuisée physiquement et moralement, au point d’être mise en arrêt maladie et d’envisager de négocier mon départ. Un échange approfondi avec une amie qui avait participé à un groupe AVARAP m’a convaincue que j’y trouverai des solutions aux problèmes auxquels j’étais alors confrontée : un quotidien à rebâtir, un cap professionnel à réinventer et une confiance en moi à reconstruire.

La méthode structurée et le travail en groupe m’ont tout de suite parus propres à pallier à ce qui me faisait le plus défaut à ce moment là : un manque de contacts et une difficulté à structurer mon temps après une hyper sollicitation qui durait depuis plus de vingt ans.

Huy Nguyen : « J’ai trouvé un subtil équilibre entre mon besoin de changement et la sécurité de l’emploi ! »

Quand on vient de passer le cap de la cinquantaine, que l’on est en charge d’une famille et que l’on désire en premier lieu la sécurité de l’emploi, envisager un changement d’orientation professionnelle tient de la gageure. C’est dire que pour Huy Nguyen, entrer dans un groupe AVARAP a été un choix réfléchi. Six ans plus tard et après le pari fou réussi d’une formation longue, Huy est persuadé que la force du groupe AVARAP l’a conduit sur des chemins où il n’aurait pas pu se rendre tout seul.

 

Seuls les plus âgés d’entre nous se souviennent d’avoir vécu l’événement en direct : fin avril 1975, les hélicoptères de la VIe flotte évacuent les ressortissants américains et une partie de leurs alliés vietnamiens réfugiés sur le toit de l’ambassade américaine de Saigon. Dans quelques heures la guerre du Viêt-Nam sera terminée. Pour Huy – qui a alors 9 ans – et sa famille, émigrer semble la seule solution pour espérer une vie meilleure. Il faudra trois ans pour qu’il débarque à Paris en 1978 avec sa mère, divorcée, et ses sœurs. « Je me souviens du déchirement de quitter mes amis et relations et de la difficulté d’arriver dans un pays dont je ne connaissais pas un traitre mot de la langue », confie-t-il.

 

Informatique, réseaux et systèmes

Huy est scolarisé dans un collège où il redouble sa sixième. « Je me débrouillais bien en maths mais le français m’a paru très dur à apprendre, regrette-t-il. La difficile maîtrise de cette langue nouvelle m’a accompagné pendant toute ma scolarité. » Il poursuit ses études au lycée Jacques Decour, dans le IXe arrondissement et il y passe son bac. Comme il désire avant tout sécuriser son avenir professionnel, il s’inscrit à un BTS d’informatique industrielle, un secteur en plein développement et où le travail ne risque pas de manquer. Pour ce transplanté, il est en effet essentiel de se rassurer sur son avenir.

Il poursuit des études supérieures à la faculté Pierre-et-Marie-Curie (Paris VI) et décroche une maîtrise en informatique puis un DESS en réseaux et systèmes. Le Pascal et les couches du modèle OSI n’ont alors plus aucun secret pour lui.

 

Angleterre et Etats-Unis

Il va occuper plusieurs postes dans diverses entreprises, toujours obtenus par ce qu’on n’appelle pas encore alors le réseau. « Un ami m’a orienté vers une PME qui travaillait dans les réseaux, se souvient-il. Mais je n’y suis resté que trois mois avant qu’un autre ami me signale une opportunité à British Telecom. » Pour Huy, c’est la plongée dans le grand bain. Il y reste quatre ans de 1995 à 1999. « Nous sommes alors dans l’explosion des télécom, se réjouit-il. J’ai été conduit à beaucoup voyager en Angleterre et aux Etats-Unis. »

Il évolue ensuite dans des entreprises qui n’arrêtent pas de se restructurer et de se racheter. Il prend de plus en plus de responsabilités et change plusieurs fois de missions et de fonctions dans ce secteur où la concurrence s’exacerbe et où les ressources humaines ne sont pas la valeur cardinale. « J’ai fini par souffrir d’un manque de reconnaissance et d’une lassitude par rapport à ce que je faisais, confie-t-il. C’est alors qu’une ancienne collègue et amie m’a parlé pour la première fois de l’AVARAP. Je venais de fêter mon cinquantième anniversaire et, même si mon travail me pesait, j’étais tiraillé entre le besoin de changement et la peur de bouger. J’ai été séduit par l’approche de l’AVARAP et par le travail de groupe. Je me suis inscrit à une Réunion d’information et j’ai été frappé par le nombre de gens qui y assistait. L’engagement ne me faisait pas peur et l’idée de travailler en groupe me plaisait beaucoup. »

 

S’organiser pour assister aux réunions hebdomadaires

Mais tout n’a pas coulé de source. « Mon fils de 7 ans étant avec moi une semaine sur deux, j’ai été forcé de faire appel à une baby-sitter pour pouvoir assister aux séances hebdomadaires, sourit-il. Heureusement nous nous réunissions à deux pas de mon domicile dans le XVIIe. »

Huy avoue « s’être senti tout de suite bien » dans un groupe où la diversité des parcours et des âges était grande. La méthode structurée et le déroulement des séances très minuté lui ont tout de suite inspiré confiance. Il a particulièrement adoré l’étape du miroir « où chacun peut faire le point sur son parcours de vie et choisit ce qu’il veut donner à savoir de lui », un moment où se cristallise la confiance partagée par les membres du groupe. Il étudie toutes les propositions des membres du groupe avec un grand esprit d’ouverture. « J’étais curieux de l’image de moi que le groupe allait me renvoyer, se souvient-il. J’ai choisi la sécurité et un secteur où le travail ne manquerait pas et où mes missions seraient concrètes et techniques ».

 

Un équilibre subtil entre risque et sécurité

Le choix de son futur projet professionnel est le résultat d’un équilibre subtil entre la sécurité d’un secteur d’activité en plein essor et aux développements prometteurs et le risque d’une formation longue indispensable pour acquérir les compétences qui feront de lui un professionnel crédible.

Le domaine qu’il retient – l’analyse de données, le big data – est nouveau pour lui et il commence par l’explorer. Puis, il enchaîne des formations dans lesquelles il s’investit à fond – il en fera trois en trois ans – qui lui donneront les qualifications d’un Data ingénieur.

Il intègre une société de services qui pilote les transformations numériques dans de grandes structures et il continue à acquérir d’autres certifications. Il fait sa première mission dans une entreprise prestigieuse : Disneyland Paris, avant d’être envoyé chez l’un des fleurons de l’industrie française, Safran, dans laquelle il s’épanouit encore aujourd’hui grâce à une forte reconnaissance de son action, aux challenges auxquels il est confronté et au nécessaire apprentissage permanent, l’un de ses moteurs.

Cet amateur de musique – il adore aller écouter des groupes de rock dans de petites salles – se ressource le samedi matin en allant pratiquer le Kung-Fu en extérieur dans un square quel que soit le temps. Avant de se plonger dans une autre de ses passions : la lecture !

Sylvie Grima : « Avec l’AVARAP, j’ai réussi ma transition professionnelle »

Lorsque Sylvie Grima entre dans un groupe AVARAP, elle a 40 ans et elle est en plein questionnement sur son avenir professionnel. Elle ressent le besoin d’être accompagnée et de partager ses interrogations avec des pairs dans un climat bienveillant. Et de bénéficier de rendez-vous réguliers propres à la « faire avancer ». Résultat : six ans après la fin de son groupe, elle a fait de sa passion son métier. Elle exerce comme photographe, un métier créatif dans lequel elle se sent « à sa place ».

 

C’est une amie avec qui elle échangeait sur sa volonté de se reconvertir qui a mis Sylvie Grima en relation avec l’AVARAP. « Lors de la réunion d’information, se souvient-elle plus de six ans après, j’ai senti que je pourrai partager mes interrogations avec des gens qui rencontrent les mêmes besoins que moi. J’avais envie d’être accompagnée. Le travail en groupe me paraissait propre à me faire avancer dans la voie d’une transition professionnelle. »

Après vingt années passées dans l’hôtellerie, Sylvie a un projet : faire de sa passion pour la photographie son métier en devenant photographe professionnelle.

Dans son quotidien d’hôtelière, le relationnel est au cœur de ses journées. Pour autant, les personnes croisées sont de passage, offrant que très rarement des rencontres avec qui échanger sur son projet. Dans son groupe « En route Simone », elle se sent « tout de suite à l’aise » et sa propension à aller vers les autres et à prendre les sujets à bras le corps fait merveille. Les rendez-vous du mardi soir rue de Vouillé avec la marraine et les dix personnes qui constituent son groupe sont autant d’occasions de « jouer le jeu à fond ». « J’ai trouvé la méthode très structurante et rassurante, confie-t-elle. Moi qui suis autodidacte et qui comprends rapidement les situations, je me suis aisément adaptée au jeu et enjeux. »

 

Le choix de la raison et de la sécurité

Malgré sa volonté de devenir rapidement photographe, le groupe lui suggère une voie plus « raisonnable » : capitaliser sur ses compétences prouvées dans un poste qui lui laisserait du temps pour se former et de conduire son projet de création photographique en parallèle. Elle s’oriente donc vers des fonctions d’Office Manager-Responsable Social Media. Une jolie façon d’utiliser toutes ses compétences créatives et relationnelles dans un travail moins lourd que celui de directrice d’hôtel qu’elle exerçait.

En parallèle, elle continue de se former à la photographie en faisant des stages techniques et créatifs, elle exerce comme photographe bénévole à la Croix Rouge Française où elle couvre aussi bien les missions événementielles que les actions sociales. Elle s’attache à produire « des images qui permettent d’informer et de sensibiliser le public et de pouvoir parler de sujets parfois graves avec délicatesse et bienveillance ». De fil en aiguille, elle trouve ses premiers clients. Elle jongle entre les deux impératifs de ces deux jobs, posant des jours de congés quand elle doit assurer une commande de reportage pour son activité de photographe.

 

Le risque de la surchauffe et l’heure des choix

Elle se sent de plus en plus à l’aise et à sa place dans la photographie et, après deux ans passés à cumuler ses deux fonctions elle sent venir la « surchauffe ». En janvier 2022, elle envisage sérieusement de s’installer à 100% comme photographe professionnelle « avec à la fois de la communication institutionnelle, du reportage et portrait pour les entreprises, de l’événementiel ou des offres pour les particuliers ».

Au fil de ses missions, elle a « une vraie envie de sensibiliser les gens à l’image » et elle veut « se battre pour valoriser le métier en permanence ». Les commandes se succèdent très variées : mariages, photos de famille, reportages en entreprises, suivis de chantiers, bals de fin d’année pour les seniors de la ville, portraits, immobilier, événements… Elle marque son activité de son ADN, être photographe documentaire quels que soient les commandes et être en phase avec sa passion : raconter des histoires.

 

Une autodidacte affirmée et une travailleuse passionnée

« Je tire une force de vie des conditions de ma naissance car je suis née grande prématurée », confie-t-elle. Son enfance dans la banlieue parisienne est tumultueuse avec une tendance lourde à la bougeotte – « J’ai déménagé plus de 20 fois en quarante-huit ans » – qui la conduit, une fois son bac professionnel en poche (« Je voulais un boulot très vite pour avancer »), à passer un an à Londres et un autre à Madrid, lui donnant la maîtrise des deux langues les plus parlées au monde.

A 21 ans, elle rêve d’être hôtesse de l’air mais échoue à entrer chez Air France, et c’est tant mieux. Elle rebondit immédiatement et trouve un emploi dans l’hôtellerie comme réceptionniste. Elle gravit tous les échelons jusqu’à diriger puis à ouvrir des hôtels. « J’ai adoré ce métier, se réjouit-elle, que j’ai appris sur le tas, un métier où il faut faire preuve de bon sens, avoir le goût des contacts et mouiller sa chemise. Ce travail convenait parfaitement à mon fonctionnement. »

Après vingt ans passés dans ce secteur, elle aspire à se réorienter. La photographie qui est depuis longtemps un fil rouge de sa vie – elle est aussi passionnée de musique, de théâtre, de cinéma et de peinture, le même goût de l’image – s’impose à elle et elle est aujourd’hui heureuse de pouvoir l’exercer à temps plein. Avec quantité d’idées de développements dont des ateliers qu’elle a mis en place et qu’elle compte bien pérenniser.

Sylvie, photographe

C’est une amie avec qui j’échangeais sur ma volonté de se reconvertir m’a mis en relation avec l’AVARAP. Lors de la réunion d’information, j’ai senti que je pourrai partager mes interrogations avec des gens qui rencontrent les mêmes besoins que moi. J’avais envie d’être accompagnée. Le travail en groupe me paraissait propre à me faire avancer dans la voie d’une transition professionnelle.

Après vingt années passées dans l’hôtellerie, j’avais un projet : faire de ma passion pour la photographie mon métier en devenant photographe professionnelle.

Dans mon quotidien d’hôtelière, le relationnel était au cœur de mes journées. Pour autant, les personnes que je croisais étaient de passage, offrant que très rarement des rencontres avec qui échanger sur mon projet. Dans mon groupe « En route Simone », je me suis sentie tout de suite à l’aise et ma propension à aller vers les autres et à prendre les sujets à bras le corps a fait merveille. Les rendez-vous du mardi soir avec la marraine et les dix personnes qui constituaient mon groupe ont été autant d’occasions de jouer le jeu à fond. J’ai trouvé la méthode très structurante et rassurante. Moi qui suis autodidacte et qui comprends rapidement les situations, je me suis aisément adaptée au jeu et aux enjeux.