Si la conduite d’un groupe requiert rigueur et méthode, ce n’est pas chronophage. A côté des trois heures de réunion hebdomadaires, je consacre environ le même temps à la préparation. Si je donne de moi, j’en retire de nombreux bénéfices : je me sens utile et je participe à une action de solidarité en aidant des cadres parfois un peu secoués par la vie professionnelle à retrouver confiance en eux et en leurs capacités. Comme parrain, j’ai une posture différente de celle de manager à laquelle j’étais habitué. Je découvre des tas de secteurs différents du mien et j’apprends des quantités de choses sur des métiers que je ne connaissais peu ou mal. Enfin, j’adore entretenir la dynamique du groupe en maniant exigence et humour, chaleur et relance. Finalement, le plus dur est peut-être de ne pas être trop prescripteur pour laisser les gens s’épanouir et les accompagner dans une découverte partagée. Mais alors quel plaisir !