Portrait Yves Prigent, parrain et bénévole AVARAP, membre du conseil d'administration et secrétaire général

Il assure les fonctions de secrétaire général de l’AVARAP, une responsabilité qu’Yves Prigent exerce à sa façon : sereine, tranquille et responsable. Ce parrain très confirmé – il a pris six groupes et conduit quatre groupes Coup de pouce – avait lui même participé à un groupe AVARAP il y a dix ans. Parcours d’un boulimique d’activités toujours souriant et disponible aux autres.

 

Tous ceux qui ont croisé Yves Prigent dans le cadre du Comex ou dans une autre instance de l’association sont unanimes pour louer son calme et sa sérénité. Et sa modestie. Ce pur produit de l’AVARAP – il a effectué un parcours en tant que participant et a été coopté en tant qu’animateur ! – a rapidement été convaincu de la puissance de la méthode AVARAP. « J’ai entendu parler de l’AVARAP alors que j’étais en questionnement professionnel après un parcours dans les directions administratives et financières, se souvient-il.  J’ai intégré en 2008 un groupe de 15 personnes très disparates, qui se réunissait dans une salle proche du Parc Monceau. J’avais besoin de me (re)motiver et ce groupe m’y a beaucoup aidé. En particulier, j’ai pu relancer une démarche réseau efficace. J’ai trouvé mon nouveau poste avant la sublimation du groupe. »

Ravi de son expérience d’animateur, il intègre en 2010 une formation de parrains/marraines. Dans la foulée, il se lance très vite dans l’animation de son premier groupe. « La logique de la méthode et la pertinence de la  formation ont conduit à ce que j’habite la fonction de parrain avec naturel, se réjouit-il. Je me sentais très bien préparé et encadré et je n’ai pas ressenti cela comme un saut dans l’inconnu. »

Suivent ainsi cinq groupes, un par an « avec un démarrage en mai/juin, la saison où trouver des parrains n’est pas chose aisée. »  Il intègre en 2012 le Conseil d’administration de l’association et participe en 2015 à la mise en place des groupes Coup de pouce, destinés à redonner un élan à des participants qui n’ont pas pu boucler leur projet professionnel dans le cadre d’un parcours AVARAP « classique ». Il en a conduit quatre à ce jour.

 

Un secrétaire général investi

En 2018, la présidence de l’AVARAP change de mains. Une gouvernance collégiale et sans hiérarchie est mise en place composée du président, Jacques Sauvadet, de deux vice-présidents, Valérie Senné et Alain Pasquereau et de Yves au poste de secrétaire général. Toujours membre du conseil d’administration de notre association, il remplit avec sérieux ces nouvelles fonctions. Sa mission commence à la rentrée de septembre 2018. « Les tâches de secrétaire général sont très variées, précise-t-il. Globalement, je suis en charge de tout ce qui est organisation (sauf si d’autres bénévoles s’en occupent, sourit-il). Il y a la partie finances, bien sûr, avec Alain Théodet, pour laquelle je m’appuie les deux bénévoles en charge de la trésorerie et de la comptabilité. Je prépare le budget et je supervise sa réalisation jusqu’à l’arrêté des comptes. Je suis en lien permanent avec nos deux assistantes, même si elles connaissent extrêmement bien leur travail et si elles sont très autonomes. Je gère tout ce qui touche à l’administratif sauf ce qui concerne l’informatique et le fonctionnement des groupes. Et je participe un mardi sur deux au Comex de l’AVARAP. »

 

Cap à l’Ouest pour les vacances

Celui qui se présente comme Parisien, ou plutôt comme un habitant d’un des nombreux villages de Paris – il s’est établi près de la porte de Champerret – n’oublie pas ses ascendances bretonnes (« Prigent, c’est vraiment un nom breton », sourit-il). Si une branche de ses grands-parents est originaire d’Auray, dans le Morbihan, c’est en Normandie qu’il voit le jour, là où s’est installé son père, médecin de campagne. Il commence ses études à Rouen, puis il intègre la fac de Dauphine, à Paris pour y effectuer une maîtrise de gestion. Suivent alors des postes dans le secteur bancaire aux finances mais aussi à la direction des ressources humaines ou dans l’organisation informatique. Sa carrière ne comporte pas de séjour à l’étranger, ce qu’il aurait fort apprécié. Il fonde une famille – il a quatre enfants dont trois filles – et il est heureux de s’occuper aujourd’hui de son premier petit-fils qui vient tout juste d’avoir 1 an.

Les vacances sont l’occasion de retourner se ressourcer en Bretagne. Il ne refuse pas à l’occasion d’effectuer quelques séjours de croisière sur le voilier d’un oncle – un Sangria –, même s’il pratique plus volontiers le dériveur (il navigue sur un 420) ou la planche à voile. Il trouve le dépaysement dans des voyages qui le conduisent en Europe continentale, mais aussi au Mexique ou au Guatemala.

« J’ai envie d’une retraite active »

Alors que la perspective de cesser son activité professionnelle se précise – il a cessé son activité professionnelle il y a un peu plus d’un an –, il veut profiter de ce temps retrouvé pour « se rendre utile aux autres ». Un de ses grandes fiertés : être élu comme juge au tribunal de commerce. Il intègre – après une formation à l’école de la magistrature de Paris – le tribunal de commerce de Bobigny. Il y exerce depuis novembre 2017 et cette activité bénévole l’occupe une bonne journée par semaine.

Par ailleurs, il met ses compétences en finances et gestion au service d’une école primaire catholique de son quartier. Il siège à son conseil de gestion et supervise la partie finances. Dans la même veine, il a pris la présidence d’une autre institution d’enseignement catholique. Comme si cela ne suffisait pas à remplir son emploi du temps, il assure aussi la présidence le la caisse locale d’une banque mutualiste. Vous avez dit boulimique d’activités ?