Les participants du groupe 85 de l’Avarap Aquitaine témoignent

Les participants du groupe 85 de l’Avarap Aquitaine témoignent sur leur parcours, évaluent et décrivent leur expérience.

Parce qu’intégrer un groupe à l’Avarap est une véritable expérience enrichissante, permettant de se remettre en question, tant sur le plan personnel que professionnel.

Visionnez leurs témoignages pour en apprendre plus sur notre méthode et leur vécu !

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Agathe, le pouvoir de l’intelligence collective

Lors de mon parcours AVARAP, je suis fascinée par la force du groupe, acteur d’un changement efficace et en douceur et par le pouvoir de l’intelligence collective. Je découvre la pertinence des réalisations probantes qui sont l’une des pierres angulaires de la méthode car elles remettent en mémoire ce que je sais faire – et que j’avais pu oublier – et qu’elles structurent mon récit, les fameuses compétences prouvées par des réalisations.

J’apprécie le retour bienveillant des membres du groupe sur chacun des participants plus efficace qu’une psychanalyse, car, souvent, la même chose va être dite de façon différente par une dizaine de personnes.

Enfin, je retrouve la confiance en moi perdue et l’envie d’entreprendre qui sont pour moi les principaux moteurs d’un retour à l’emploi réussi.

Cerise sur le gâteau, je suis choisie comme animatrice et je retrouve un poste avant la fin du parcours de mon groupe.

Agathe Gajac : « A l’AVARAP, j’ai découvert le pouvoir de l’intelligence collective »

C’est lors d’un apéro-réseau organisé par l’Apec qu’Agathe Gajac entend parler de l’AVARAP pour la première fois. Elle vient de vivre une quinzaine d’années intenses professionnellement et personnellement. Elle s’autorise alors une pause pour entrer dans un parcours AVARAP, ce qui, de fil en aiguille, la conduit à continuer sur son cœur de métier mais avec un supplément d’âme. Une façon pour elle de boucler avec son premier poste.

 

« J’ai décroché mon premier emploi en mai 2001, quelques mois avant l’attentat contre le Word Trade Center, se souvient Agathe. Ma formation d’ingénieur en informatique et gestion m’a naturellement conduite à entrer comme consultante dans une ESN et m’a permis d’échapper au tsunami économique qui a suivi la chute des tours jumelles. » Pour cette jeune diplômée, le challenge est de taille. « Nous faisions du conseil auprès de grands comptes, raconte-t-elle. Nos clients étaient des entreprises comme France Telecom (devenue Orange) ou Sanofi parmi les plus connues. » Un vrai baptême du feu.

Agathe enchaîne des missions de six mois à un an dans ce cabinet pendant plus de quatre ans avant de rejoindre Price-Minister, au moment où l’entreprise passe du statut de start-up à celui de PME du digital. Tout est à faire dans cette société précurseur de ce qu’on appellera par la suite le e-commerce. Elle monte une équipe qui bâtit le système d’information de l’entreprise. Une aubaine pour Agathe qui se définit comme réfractaire à la routine et pour laquelle les challenges à relever sont une source importante de motivation.

 

Une logique du service client

Elle reste six ans dans cette ambiance survoltée avant que les Japonais rachètent son entreprise el la recentrent sur le BtoB.

Poursuivant dans la logique du service client, elle intègre alors une agence de marketing digital. En binôme avec un commercial, elle gère des campagnes omnicanales pour des clients prestigieux – Bouygues Telecom ou Audika par exemple – comme pour des clients plus modestes. La météo se gâte alors qu’Agathe revient du congé maternité qui a suivi la naissance de son deuxième enfant. « Je me suis retrouvée, se souvient-elle, dans une entreprise qui avait changé. Mon N+1 était parti et je comptais bien sur sa remplaçante, une de mes collègues avec laquelle je m’entendais très bien avant sa promotion, pour accepter que ma priorité numéro un soit ma famille. J’ai dû déchanter quand j’ai compris que mon poste avait déjà été attribué à quelqu’un d’autre… »

 

Une perte de confiance en soi

Sans surprise après un tel maelstrom, Agathe connaît une perte de confiance en soi. « Je décrochais des entretiens mais je n’étais pas retenue pour le poste, constate-t-elle. Il m’a semblé nécessaire de retrouver une légitimité et de me redonner les moyens de performer de nouveau. Et je n’étais pas contre le fait de faire une pause. »

Elle rejoint alors un groupe AVARAP. Séduite par la présentation qui en est faite lors de la réunion d’information, par la méthode et par l’aspect systémique de notre offre, elle prend conscience qu’elle ne pourra pas mener de front sa vie familiale et son parcours Avarap. « J’en ai parlé avec ma famille. Ils ont été formidables, se réjouit-elle. Nous avons collectivement décidé de modifier notre organisation pour me permettre de me libérer du temps pour la réunion hebdomadaire et pour les ateliers ! »

 

Recrutée avant la fin du parcours du groupe

Elle est fascinée par la force du groupe « acteur d’un changement efficace et en douceur » et par le « pouvoir de l’intelligence collective ». Elle découvre la pertinence des réalisations probantes qui sont l’une des pierres angulaires de la méthode car elles « remettent en mémoire ce que l’on sait faire et elles structurent son récit, les fameuses compétences prouvées par des réalisations ». Elle apprécie le retour bienveillant des membres du groupe sur chacun des participants « plus efficace qu’une psychanalyse, car, souvent, la même chose va être dite de façon différente par une dizaine de personnes ».

Elle retrouve la confiance en soi perdue et l’envie d’entreprendre qui sont pour elle les principaux moteurs d’un retour à l’emploi réussi. Elle est choisie comme animatrice et elle retrouve un poste avant la fin du parcours de son groupe.

Elle est recrutée par un grand groupe européen d’édition d’information législative et réglementaire avec un fort département formation. Tout est à faire pour faire migrer ce groupe du papier vers le digital. Elle constitue une équipe pluridisciplinaire de 15 personnes chargée de mettre en œuvre de multiples projets de transformation technologique et méthodologique. Ce travail d’accompagnement au changement lui permet de capitaliser sur son agilité intellectuelle et sur son goût de la nouveauté. Jusqu’à ce que son travail finisse par subir une perte de substance à laquelle le Covid n’est pas étranger et qu’elle décide de mette un terme à cette séquence enthousiasmante de sa carrière professionnelle.

 

Informatique et environnement

Aujourd’hui âgée de 45 ans, Agathe s’est donné un nouveau challenge : créer son activité. Son objectif : accompagner le secteur de la data – et plus généralement celui des services informatiques – dans la prise de conscience de son impact sur l’environnement. Séduite par la démarche méthodologique et la rigueur scientifique du think tank de Jean-Marc Jancovici, elle veut proposer aux entreprises informatiques de mesurer leur bilan carbone et de mettre en place les moyens de le minimiser. Son activité se décline autour de trois volets :

– Faire comprendre à partir de sources d’information fiables (par des ateliers de sensibilisation ou des conférences) ;

– Evaluer, dans le contexte de l’entreprise, son impact environnemental du numérique par des diagnostics de maturité, bilans carbone ou analyse du cycle de vie ;

– Proposer et piloter des plans d’action pragmatiques et actionnables : éco conception, politiques d’achats, réemploi et frecyclage.

Elle a choisi d’intégrer une CAE (Coopérative d’activité et d’emploi) dans laquelle elle trouve une belle dynamique collective et des opportunités de s’associer avec d’autres coopérateurs pour monter des offres communes.

En parallèle, cette littéraire contrariée – elle voulait s’inscrire à hypokhâgne et non pas en maths sup ! – a choisi de suivre une initiation au journalisme pour « s’ouvrir les portes d’une grande variété de styles ». Elle projette de rédiger des articles d’expertise et de s’essayer à la rédaction de portraits. Nul doute que celle qui « aime prendre le temps d’observer et de bien comprendre les contextes » saura y mettre la même belle énergie qui l’a conduite à se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat !

 

 

Christilla : « Participer à un groupe Avarap interroge, surprend, dérange, cadre, rassure… »

En questionnement professionnel et en recherche de réponses pertinentes, je rencontre Stéphanie Vasen, de l’ESCP dans les locaux des Alumni. Je lui soumets mes interrogations parmi lesquelles : « Aujourd’hui je fais de la conduite de projet, j’aimerais mettre une dimension plus humaine dans mon métier. Que me conseilles-tu ? ». Elle me donne quelques pistes et, surtout, elle me suggère d’intégrer un groupe Avarap : « C’est une démarche qui peut t’aider ! », insiste-t-elle.

Quelques semaines plus tard je me retrouve dans une réunion d’information destinée aux futurs participants des groupes Avarap. Deux bénévoles effectuent une présentation claire et engageante et diffusent des témoignages enthousiasmants. Je m’inscris à un groupe.

Participer à un groupe Avarap interroge, surprend, dérange, cadre, rassure, occupe, épuise, fait grandir, consolide, recentre, propulse. Tout cela à la fois ! Cette expérience remet chacun dans son histoire professionnelle, sa continuité, son élan, ses incohérences parfois.

J’apprends à m’organiser. Tout au long de la démarche, je suis impressionnée par l’impact de l’effet miroir du groupe sur mes travaux. A l’issue de ce cycle, je donne une dimension RH à ma fonction.

L’aventure humaine qui se vit dans le groupe, les moments joyeux sont les souvenirs les plus persistants. De même que l’annonce quelques années plus tard de la concrétisation d’un projet que l’on pensait peu réaliste avant de se rappeler que confiance, détermination sont de très puissants leviers.

L’expérience Avarap : ceux qui ne l’ont pas vécue, ceux qui ne l’ont pas souhaitée, ceux qui la vivent, qui font et se font confiance !

Nan, des achats au recrutement international

Je me suis fixé un objectif ambitieux : « Contribuer à un monde qui évolue sans cesse »
Je me suis posé deux questions existentielles : Quels sont les métiers d’avenir et quels seront les échanges internationaux qui seront porteurs ?
C’est alors qu’une amie, enthousiasmée par le parcours AVARAP, m’a convaincue de m’inscrire.
Au cours des six mois du parcours, la richesse des nombreux apports et retours du groupe, m’a soutenue et encouragée. Ma confiance en moi en a été renforcée et a conforté mes pistes de recherche. Les séances des miroirs ont été particulièrement créatives par la diversité des perceptions, des réflexions et propositions des membres du groupe et m’ont conduite à formuler mon projet.
Je possède les cultures chinoise et française, et j’ai donc tout naturellement évolué dans des activités professionnelles orientées commercialement entre l’Extrême Orient et son pays d’adoption.
C’est en spécialiste du recrutement international et des échanges de talents à haut niveau entre la Chine et la France que j’ai inscrit mon avenir professionnel. Il me reste cependant encore quelques obstacles bien français à franchir mais mon chemin est tracé.

Jean Pierre, de l’énergie à l’informatique

Après trente ans de travail dans le domaine de l’énergie, je suis confronté à un changement d’orientation de la politique de son entreprise. La perte de sens de mon engagement me fait remettre en cause mon parcours professionnel. Je décide alors de me donner le temps de reconstruire le puzzle de mes fondamentaux. Empreint de valeurs humaines et adepte du travail collectif, j’apprends que l’AVARAP a une antenne lilloise et je décide de m’engager dans un groupe.
Au terme de mon parcours et aujourd’hui en poste dans un service informatique, je vous partage les apports du parcours Avarap: la richesse de la dynamique de groupe qui m’a aidé à redécouvrir mes acquis tant personnels que professionnels, la cohésion bienveillante et exigeante des participants qui m’a permis de restaurer la confiance en soi, a facilité l’identification de mes propres moteurs et a ouvert le champ des possibles.

Eloi, de l’ingénieur d’Affaires au coach professionnel

En 2020, je suis ingénieur d’affaires chef de service d’une équipe de 20 consultants. L’orientation que prend mon entreprise à l’époque n’est plus en accord avec mes choix personnels.
J’en tire les conséquences et négocie mon départ et m’oriente vers un bilan de compétences; mais je découvre l’Avarap et le parcours. Je m’engage dans un groupe en septembre 2020. La richesse du travail de groupe, l’excellent accompagnement par les marraines, la méthode exigeante et structurée m’ont permis d’identifier pleinement mes moteurs. L’écoute active et l’engagement des participants, la richesse de leurs retours, leur bienveillance positive et attentive ainsi que la qualité des outils m’ont permis de redéfinir une orientation épanouissante en rapport étroit avec mes valeurs.
Je démarre demain ma nouvelle et passionnante activité de coach professionnel

Christilla : « Participer à un groupe Avarap interroge, surprend, dérange, cadre, rassure… »

En questionnement professionnel et en recherche de réponses pertinentes, je rencontre Stéphanie Vasen, de l’ESCP dans les locaux des Alumni. Je lui soumets mes interrogations parmi lesquelles : « Aujourd’hui je fais de la conduite de projet, j’aimerais mettre une dimension plus humaine dans mon métier. Que me conseilles-tu ? ». Elle me donne quelques pistes et, surtout, elle me suggère d’intégrer un groupe Avarap : « C’est une démarche qui peut t’aider ! », insiste-t-elle.

Quelques semaines plus tard je me retrouve dans une réunion d’information destinée aux futurs participants des groupes Avarap. Deux bénévoles effectuent une présentation claire et engageante et diffusent des témoignages enthousiasmants. Je m’inscris à un groupe.

Participer à un groupe Avarap interroge, surprend, dérange, cadre, rassure, occupe, épuise, fait grandir, consolide, recentre, propulse. Tout cela à la fois ! Cette expérience remet chacun dans son histoire professionnelle, sa continuité, son élan, ses incohérences parfois.

J’apprends à m’organiser. Tout au long de la démarche, je suis impressionnée par l’impact de l’effet miroir du groupe sur mes travaux. A l’issue de ce cycle, je donne une dimension RH à ma fonction.

L’aventure humaine qui se vit dans le groupe, les moments joyeux sont les souvenirs les plus persistants. De même que l’annonce quelques années plus tard de la concrétisation d’un projet que l’on pensait peu réaliste avant de se rappeler que confiance, détermination sont de très puissants leviers.

L’expérience Avarap : ceux qui ne l’ont pas vécue, ceux qui ne l’ont pas souhaitée, ceux qui la vivent, qui font et se font confiance !

Frédéric Debailleul : « L’AVARAP m’a permis de mettre un trait d’union  entre l’ingénieur et l’artiste ! »

Entré dans un groupe Avarap lesté du solide bagage d’architecte système, cet ingénieur a choisi, la quarantaine passée, d’écouter sa voix intérieure et de conjuguer le technique et l’artistique pour obtenir un « merveilleux équilibre ». Il exerce depuis, avec bonheur, le métier de « facilitateur graphique « .  Il revient ici sur le rôle de l’Avarap dans ce changement de parcours.

 

« Durant la plus grande partie de mon parcours professionnel, alors que je me consacrais à la conception d’algorithmes informatiques, une petite voix chuchotait au fond de moi que je n’étais pas forcément là où j’avais envie d’être. Le déclic s’est produit lors de mon parcours dans un groupe Avarap : j’y ai puisé la force de me réorienter professionnellement. »

Cheveux coupés court et barbe rase, Frédéric Debailleul ressemble un peu aux personnages de ses dessins. Le verbe posé de ceux qui ont l’habitude de se produire en public – le théâtre est l’un de ses hobbies les plus chronophages – il s’exprime de façon concise, avec un sens affirmé de la formule. En fait, il ne ressemble pas du tout à l’idée que l’on se fait d’un ingénieur chargé de concevoir des systèmes industriels complexes, un métier qu’il a exercé durant plus de vingt ans » avec un décalage assez prononcé avec l’appétence exclusive que mes collègues pouvaient avoir pour la technique ».

« Après dix-sept ans passés chez Safran à me passionner pour la mise au point de systèmes de navigation inertiels, j’ai ressenti le besoin de réfléchir sur mon avenir. J’avais la sensation de tourner en rond et qu’il était temps de changer de voie ! D’autant plus que je supportais mal le fait que, malgré mon investissement dans le théâtre qui m’apportait un équilibre essentiel, l’artiste en moi n’était pas reconnu. »

 

Une dichotomie entre l’ingénieur et l’artiste

Il décide alors d’aborder le sujet de son avenir avec les ressources humaines et sa société lui permet de bénéficier de l’aide d’un coach. Résultat : il change d’entreprise. Le voici chez Alstom. Son nouveau poste intègre davantage de médiation et de contacts et lui apporte de grandes satisfactions jusqu’à ce qu’un changement d’organisation remette tout en cause. Il choisit alors d’intégrer un cabinet de conseil en architectures de systèmes. Un passage éphémère puisqu’il se retrouve brutalement chez Pôle Emploi. Un vrai choc !

Un mail de Supélec relaie une information concernant une RIM organisée chez ESCP. Et le voici dans un groupe AVARAP de quinze personnes, dont la moitié sont en poste. « La grande nouveauté, c’est que je ne me retrouve pas dans une relation de coaché : c’est moi face à l’objectivité du groupe. Cela constitue un vrai terrain de mise à nu. J’y plonge sans retenue, râlant quand les choses n’avancent pas assez vite ! »

Le travail du groupe lui permet de dégager trois cibles :

– continuer en choisissant un poste qui lui laisse du temps pour cultiver son jardin secret ;

– intégrer un cabinet de conseil et de consultant en travaillant le côté facilitateur ;

– embrasser la fonction de directeur artistique (un « auto-fantasme »).

« Alors que j’entre dans un processus de recrutement à la RATP (la première option) ; un des participants du groupe me signale une prochaine formation de deux jours permettant de devenir facilitateur graphique. Ce nouveau métier – qui existe depuis une bonne dizaine d’années en France, un peu plus aux Etats-Unis – consiste à traduire en images le travail d’un groupe (comité de direction, séminaire d’équipe…). Il s’agit de créer des visuels en écoutant les débats et en les synthétisant en direct. »

Pour Frédéric, qui aime dessiner, cette fonction qui fait appel à des qualités d’écoute, de synthèse, mais aussi au lâcher prise et à la créativité est un très bon moyen de faire vivre l’artiste qu’il héberge en lui et d’exprimer toutes ses compétences dans une activité professionnelle. « Le hic, conclut-il avec humour, c’est que le groupe me renvoyait l’image d’un salarié et non celle d’un créateur d’entreprise. C’est dire qu’il m’a fallu pas mal d’énergie pour aller au-delà de la précarité de ma nouvelle situation. » Un peu plus d’une année plus tard, même si les inquiétudes du début ne sont pas tout à fait éteintes, Frédéric commence à se rassurer, et il réfléchit déjà à des évolutions futures intégrant en particulier les possibilités du numérique. Son prochain challenge ?

Sébastien, adepte du distanciel

J’ai choisi de rejoindre un groupe Avarap en distanciel en 2021 pour trois raisons :

– comme j’étais en poste avec une charge de travail importante au moment de me lancer dans le programme j’ai pensé que le distanciel me permettrait de gagner beaucoup de temps de transport et dans l’organisation des rendez-vous ;

– j’étais souvent en déplacement hors de Paris, le distanciel était une condition nécessaire pour réussir à être assidu aux ateliers et aux séances hebdomadaires ;

– enfin, le distanciel permet d’intégrer des participants qui vivent à l’étranger ou en province, et ayant travaillé moi-même en dehors de Paris, je pensais que cela amènerait une richesse et une plus grande diversité au groupe.

Par ailleurs, je trouve que la méthodologie AVARAP d’animation des réunions s’adapte bien au distanciel, notamment car elle permet à chaque membre d’un groupe de s’exprimer sur une base égalitaire. Je craignais juste que le fonctionnement en visio crée une barrière entre les participants et isole un peu les participants plus timides ou moins confiants.

Pour éviter ces écueils nous avons d’un commun accord organisé quelques rencontres informelles en présentiel, auxquelles la majorité des membres du groupe ont participé, ce qui a renforcé les liens entre nous. Notre formidable marraine Béatrice et Amélie, notre animatrice très investie dans son rôle et à l’écoute de tous, ont pleinement joué leur rôle fédérateur, qui je pense est encore plus crucial en distanciel. Que ce soit en présentiel ou en distanciel, c’est l’implication de tout le groupe qui garantit le succès de la méthode AVARAP.

Nous continuons à échanger régulièrement entre membres du groupe Horizons un an après la sublimation donc je suis ravi d’avoir choisi l’option du distanciel.

Delphine Beretta : « Je me suis autorisée à faire de ma passion mon métier »

Ce n’est pas un hasard si Delphine Beretta a commencé sa formation de gemmologie à peine un mois après avoir démarré son cursus AVARAP. Ce n’est pas un hasard non plus qu’une de ses cibles portait sur la création et la commercialisation de bijoux : elle n’a fait qu’écouter sa passion de la pierre et en a fait son métier. La voilà à la tête d’une entreprise de joaillerie, Baladine, qu’elle a créée et qu’elle compte bien développer.

Emportée par le tourbillon d’une vie plus que bien remplie, Delphine Beretta avoue ne pas s’être posé trop de questions pendant les vingt-cinq premières années de sa vie professionnelle. Depuis sa sortie de l’université de Paris-Dauphine, tout s’est enchaîné entre diverses fonctions tournées autour de la finance et une vie familiale très dense (mariée avec trois enfants !). Il lui a fallu attendre la cinquantaine pour qu’elle s’autorise à explorer d’autres champs. Toujours avec le même professionnalisme.

« Je rencontre l’AVARAP en 2019, commence-t-elle. J’avais entendu parler de l’association par l’un de ses piliers, Philippe Langlois, ESCP comme mon mari. Je sors d’une période très difficile où je dois surmonter un burn-out. Je suis en pleine réflexion autour de mon projet mais j’espère que la richesse du travail en groupe me permettra de le challenger et de ne pas négliger d’autres pistes. »

Elle assiste à une RIM en juin 2019 et intègre, le 9 septembre, le groupe « Ultra-boost » qui se réunit tous les lundis soirs à Neuilly.  « Je me suis tout de suite sentie très à l’aise dans ce groupe où règne une extraordinaire entente et un bel esprit d’entraide, se souvient-elle. La diversité des parcours apporte un éclairage complémentaire et la richesse d’univers différents. Le tout avec une grande bienveillance. »

Un projet professionnel autour de la joaillerie

C’est sans surprise qu’elle choisit pour projet professionnel la première de ses cibles « Se mettre à son compte et créer des bijoux », tout en mettant de côté les deux autres : « Directrice dans le secteur du luxe ou celui de l’hôtellerie » et « Administratrice d’une maison de vente aux enchères », avec lesquelles elle se sent également en phase.

Il faut dire qu’elle n’avait pas fait mystère de son appétence pour les pierres et qu’elle avait annoncé au groupe sa réussite (au-delà de ses espérances) dans une formation intensive de gemmologie menée tambour battant entre juillet et décembre 2019.

En janvier dernier, elle est cooptée à l’unanimité comme animatrice de son groupe et elle suit la formation les 20 et 21 janvier. « Nous avons parfaitement été préparés à cette fonction par l’AVARAP et j’ai pu jongler avec les deux registres menant en parallèle mon projet et mes fonctions d’animatrice, sourit-elle. Je prenais une bougie à la main quand je m’exprimais en mon nom propre. » Après trois séances d’animation et une journée complète, c’est le confinement et le passage à Zoom, « un virage qu’il a été facile de prendre tellement l’entente était bonne et les relations entre les membres du groupe solides ».

« Nous avons gardé le rythme, se réjouit-elle, scindant notre séance de trois heures hebdomadaires en deux séances d’une heure et demie les lundis et jeudis. » Le groupe des Ultra boost sublime, toujours à distance, le 4 mai et Delphine se lance à fond – sait-elle faire autrement ? – dans la création de sa société.

Parallèlement, elle suit « un maximum d’ateliers inter-groupes AVARAP, tous d’une très grande qualité ». En participant à l’atelier « Moi, chef d’entreprise », elle rencontre une Avarapienne qui change elle aussi de vie et lance une marque de parapluies made in France, Le Parapluitier. Elles s’entraident mutuellement, additionnant leurs compétences, marketing pour l’une, financières pour l’autre.

Un parcours complet dans la finance et l’administration des ventes

Car Delphine peut s’enorgueillir d’un parcours complet dans la finance et l’administration des ventes, secteurs dans lesquels elle a accumulé un savoir-faire considérable.

Parisienne, aînée de deux frères, elle connaît une enfance tranquille dans le XVIIe arrondissement de Paris, fréquente le lycée Carnot où elle décroche un bac scientifique. Bonne élève, sérieuse et studieuse – elle reconnaît que l’éducation stricte de sa mère n’y est pas pour rien – elle intègre Paris-Dauphine (« Je ne savais pas vraiment quoi faire et les matières me plaisaient ») où elle obtient une maîtrise de finance et de gestion.

Le hasard fait qu’un de ses voisins de palier dirige une structure de gestion d’actifs en Bourse. Elle rejoint son cabinet dans lequel elle reste six ans apprenant son métier pour partie « sur le tas » et pour l’autre en suivant, en cours d’emploi, un DESS de gestion d’actifs.

Mariée entre temps, elle accompagne en 1993 son mari muté à Cognac, une ville dans laquelle naîtront ses deux premiers enfants. Elle ne trouve pas de travail sur place et elle « s’expatrie » en Charente maritime où elle a trouvé un poste de crédit manager.

Un virage vers le luxe

En 1998, elle rentre à Paris avec sa famille et elle s’installe à Levallois. Elle travaille pendant deux ans chez Arthur Andersen (« ce n’était pas mon truc de vendre des missions à tout prix ») avant d’intégrer la branche média de Lagardère (« à 50 m de mon domicile… ») et progresse jusqu’au au poste de Directrice des opérations de tous les médias. Membre du Comité de direction, elle y reste pendant quinze ans (« une période très heureuse »).

La réorganisation du groupe Lagardère entraîne la suppression de son poste et elle en profite pour réfléchir, avec l’aide d’un coach individuel, à ce qu’elle aimerait faire. Elle se décide pour le secteur du luxe et intègre la société Chloé comme manager de transition au poste de directrice du service clients.

En 2017, elle revient aux médias en rejoignant l’agence média WPP où elle dirige une équipe de 30 personnes dans le back office et la gestion du cash. Un métier qu’elle maîtrise à fond mais qu’elle n’a pas les moyens d’exercer correctement. Elle s’épuise, se sentant « comme un hamster dans sa roue » avant de jeter l’éponge, de négocier son départ, se reposer quelques mois avec sa famille et de tenter l’aventure de l’AVARAP.

Un fourmillement de projets

Six mois après le lancement de sa nouvelle activité, elle déborde de vitalité, d’énergie et de projets. Elle a déjà créé et fait réaliser – chez des artisans français – de nombreux bijoux et engrangé un chiffre d’affaires non négligeable (« à ne pas confondre avec la marge », sourit-elle). Son compte Instagram* compte plus de 350 abonnés et près de 140 publications. Elle croit en une joaillerie porteuse de Sens s’inspirant de l’Energie des Pierres Fines mises en valeur précieusement. Elle a rejoint l’équipe des enseignants de l’Institut français de gemmologie (où elle a fait sa formation il y a tout juste un an !) pour prendre en charge le niveau 1, elle imagine déjà d’autres développements s’inspirant de l’énergie des gemmes, a lié des contacts dans des salons professionnels avec des faiseurs Indiens, vient de boucler un pop-up store dans VIe arrondissement de Paris près du Bon Marché, organisé des ventes à domicile à destination de son réseau, imaginé des partenariats avec des chaînes hôtelières.

Une vitalité qu’elle puise dans son enthousiasme et qui prend peut-être sa source dans les pierres elles mêmes. Car si l’on attribue à certaines pierres des vertus en « lithothérapie », il n’est pas exclu que certaines pierres puissent apporter de l’énergie. En tout cas, Delphine n’en manque pas !

* Baladinejoaillerie

Anette, créatrice d’une biscuiterie artisanale

« Après toutes mes activités professionnelles, j’avais besoin de me poser et de faire un bilan, de faire l’inventaire de ”ma trousse à outils”. La participation au groupe AVARAP m’a permis de rencontrer des gens de grande qualité et de reprendre confiance en moi. J’aurais adoré que ce cheminement débouche sur quelque chose de révolutionnaire mais cela m’a juste confortée dans ma voie. De toute façon, j’ai vraiment apprécié ce travail en groupe dans un esprit de bienveillance.»