Salle comble et sourires sur toutes les lèvres, la soirée des 40 ans de l’AVARAP, qui s’est tenue le 25 novembre dernier dans VIIe arrondissement de Paris, a tenu ses promesses : des rencontres, du sérieux, du divertissement et des contacts.

 

C’est par une ovation d’une exceptionnelle chaleur qu’a commencé la soirée du 25 novembre dans la salle de l’Asiem, dans le VIIe arrondissement de Paris. Les 400 présents, tous Avarapiens ou anciens participants aux groupes, bénévoles, marraines et parrains, ont longuement applaudi Jean-Loup Guibert, le fondateur et premier président de l’AVARAP. « Je n’aurai manqué cet événement pour rien au monde », nous avait-il confié avant la soirée en nous montrant la première mouture de la méthode AVARAP, un document de… 1988.

 

« A 40 ans, on peut se réjouir que l’AVARAP se porte bien, s’est félicité Alain Verry, président actuel de l’association lors de sa prise de parole de bienvenue. Mon prédécesseur, Jacques Sauvadet, qui a de présidé l’AVARAP au cours des six dernières années et que je remercie vivement, a coutume de dire que le COVID aurait pu nous tuer. Avec une adaptabilité incroyable, nous avons su basculer en quelques semaines du présentiel vers le distanciel. Les 30 groupes en cours le 15 mars 2020 ont tous continué à fonctionner jusqu’à la sublimation. Magnifique exemple de réactivité. Magnifique exemple d’intelligence collective. Et, si besoin était, magnifique démonstration de la robustesse de la méthode AVARAP. » « Nous allons continuer à faire évoluer progressivement notre méthode pour répondre aux mutations actuelles du monde du travail et aux évolutions des attentes des cadres, a-t-il continué, terminant son propos par des remerciements chaleureux à tous ceux qui au quotidien font fonctionner cette association qui, il l’a souligné, « reste une référence (si j’osais dire : la référence) pour les cadres en repositionnement de carrière. »

 

 

Utiliser l’IA générative à son profit tout en étant conscient de ses limites

Il a laissé la place à la conférencière qui nous avait fait l’honneur et le plaisir d’être à nos côtés pour cette soirée : Cécile Dejoux, professeur des Universités au CNAM et chercheur dans le domaine des ressources humaines et du numérique. Son propos : nous acculturer à l’intelligence artificielle générative et « aborder deux problématiques : comment l’IA influe sur le processus RH des entreprises, et comment les personnes en repositionnement professionnel ou en recherche d’emploi peuvent utiliser l’IA à leur profit tout en étant conscients de ses limites. »

Un exposé d’une grande clarté de quarante-cinq minutes qui a ouvert les portes de ce domaine fascinant et en pleine mutation, en mettant l’accent sur les opportunités qu’il offre tout en soulignant ses dangers. « Il faut que chaque cadre reste au cœur du processus de changement de son métier et qu’il mette à profit le temps gagné sur ses tâches transférables en capitalisant sur ce qui fait sa force : son originalité et ses soft-skills », a-t-elle martelé, mettant l’accent sur ce qu’elle appelle le care management : l’ensemble des pratiques qui placent au cœur des préoccupations des managers le soin et l’intérêt porté à l’attention des salariés. Son intervention, longuement applaudie, a été suivie d’une séance de questions réponses avec la salle.

 

« De la bienveillance mais sans complaisance »

Place au divertissement ensuite, quand 4 Avarapiennes et Avarapiens se sont retrouvés sur scène pour une pièce de théâtre d’une vingtaine de minutes. Le texte, co-écrit par plusieurs marraines et parrains, mettait en scène un groupe AVARAP au cours de sa réunion hebdomadaire. L’animatrice doit déployer des trésors de bienveillance pour faire travailler son groupe – dont un robot piloté par l’intelligence artificielle – sur la voie de la construction d’un projet professionnel. Miroir, RP, Récolte, toutes les étapes sont abordées avec le prisme de l’humour.

Place au cocktail enfin. Même s’il a fallu jouer des coudes, affluence oblige, pour accéder aux buffets, on ne compte pas les rencontres qui ont été faites. « J’ai retrouvé une demi douzaine de participants à mon groupe qui s’est tenu il y a dix ans », se réjouissait cette marraine, tandis que d’autres étaient ravis de retrouver son parrain ou sa marraine référente pour échanger autour des moments forts de leur relation. Une façon de vérifier ce qui ne faisait de doute pour personne : les liens tissés dans un parcours AVARAP résistent à l’épreuve du temps. Ce qu’Alain Verry avait souligné lors de son intervention : « Effectuer un parcours AVARAP est une étape majeure dans la vie. Pour l’immense majorité des participants, il a y un avant et un après. Un après où l’on a pu reprendre confiance en soi et se projeter dans un nouveau projet professionnel, souvent dans un nouveau projet de vie. »

Pour en savoir plus sur l’intervention de Cécile Dejoux et sur l’IA générative, cliquez ici pour vous rendre sur  son site internet