« Nous voulons donc que soit réaffirmée la souveraineté première de la personne humaine, le robot devant lui rester subordonné dans l’interactivité des tâches de santé, des actions domestiques et professionnelles, sans jamais être mis en capacité intellectuelle, technique et juridique de l’asservir et de le détruire. Nous demandons à ce que les algorithmes intègrent des apprentissages bienveillants et bannissent tous apprentissages hostiles à la personne humaine. Nous demandons l’interdiction totale et universelle du développement des robots militaires et tueurs autonomes.
Nous demandons que tout robot soit muni d’un système d’alarme et d’autodestruction en cas de divagation ou de dysfonctionnement, afin de ne pas prendre le contrôle sur l’humain. »
Publié par Etats généraux de la bioéthique, le 31 janvier 2018