Muriel

J’ai compris lors des entretiens de recrutement que l’association prenait un soin particulier à la sélection de ses marraines et parrains et qu’elle s’assurait, en amont de la formation, que l’on serait apte à remplir cette fonction. Paradoxalement, j’ai été rassurée : si j’étais retenue comme candidate marraine, c’est que j’en avais les capacités. Les trois sessions de formations sont exigeantes  : on s’applique à soi-même les outils qui vont être utilisés par les participants de nos futurs groupes. Je me suis senti tellement bien préparée que je me suis lancée immédiatement dans l’animation de mon premier groupe : un immense bonheur.

Frantz, cadre dans l’automobile

Si la conduite d’un groupe requiert rigueur et méthode, ce n’est pas chronophage. A côté des trois heures de réunion hebdomadaires, je consacre environ le même temps à la préparation. Si je donne de moi, j’en retire de nombreux bénéfices : je me sens utile et je participe à une action de solidarité en aidant des cadres parfois un peu secoués par la vie professionnelle à retrouver confiance en eux et en leurs capacités. Comme parrain, j’ai une posture différente de celle de manager à laquelle j’étais habitué. Je découvre des tas de secteurs différents du mien et j’apprends des quantités de choses sur des métiers que je ne connaissais peu ou mal. Enfin, j’adore entretenir la dynamique du groupe en maniant exigence et humour, chaleur et relance. Finalement, le plus dur est peut-être de ne pas être trop prescripteur pour laisser les gens s’épanouir et les accompagner dans une découverte partagée. Mais alors quel plaisir !

André, cadre de banque

J’ai animé mon premier groupe entre octobre 2022 et mars 2023. Le groupe – Juntos, ensemble en espagnol – était composé de 11 personnes et il a sublimé en mai. Je me suis fortement investi dans la préparation de cette première animation. J’ai été fasciné par la force de la dynamique du groupe et j’ai été surpris par la charge émotionnelle du miroir : plusieurs participants se sont livrés de façon très personnelle. Chacun s’est mis en mouvement et le passage à l’animatrice s’est fait en douceur.

Avec un peu de recul, je dirais que les maîtres-mots sont pour moi Intérêt et plaisir. Intérêt car, en animant un groupe Avarap, je touche à des sujets que je n’avais pas abordés lors de ma vie professionnelle qui se situait dans la sphère rationnelle et car je complète ma palette avec une dimension humaine et psychologique. Plaisir car c’est fantastique de voir la dynamique de groupe faire son œuvre, les participants prendre leur envol, se remettre en mouvement, définir leur projet professionnel et se retrouver motivés et pleins d’allant.

Marie, journaliste

Ce rôle m’a permis de développer mes compétences d’animation de groupe, de mieux centrer ma posture avec un meilleur équilibre implication / délégation. J’ai aussi gagné en assertivité mais, surtout, j’ai eu le plaisir de faire de belles rencontres avec les membres de l’associations et les participants du groupe.

Gérard, maître de conférences

Etre parrain à l’AVARAP, c’est la possibilité d’exercer à nouveau l’accompagnement du changement et trouver les solutions adaptées à chaque individu et le groupe. Cela procure un grand champ de réflexion sur l’individu et les interactions dans groupe. Ce sujet me permet de m’extraire de mon monde professionnel et avoir un prisme plus large sur l’environnement du travail.

Pascal, manager et directeur RH

Avoir adopté une autre posture que celle de manager ou de RH en entreprise, enrichissement mutuel des pratiques dans les deux sphères.

Jean-Pierre, cadre BTP

Découvrir de belles personnalités et des parcours difficiles me procure à la fois une joie, de l’énergie et une grande bouffée d’humilité. Faire avancer et progresser des personnes vers un retour à l’emploi et une meilleure confiance en eux m’a apporté beaucoup de satisfactions.

Arnaud, co-fondateur de Cap Dirigeant

C’est par l’intermédiaire d’HEC que je me suis retrouvé en contact avec l’AVARAP. Je venais de terminer un Executive MBA à HEC. J’étais inscrit à une formation de coaching chez International Mosaïk et je voulais acquérir une expérience de coaching collectif. J’ai appris les liens qui existaient entre HEC et l’AVARAP. Séduit par la démarche AVARAP et cette méthode d’accompagnement collectif, je me suis porté candidat à une formation de Parrains. J’ai suivi le parcours de sélection et j’ai intégré un groupe de formation. J’ai trouvé la méthode passionnante. Et la façon de la transmettre très pertinente.

C’est un mélange de mise en pratique – on suit en accéléré le parcours des participants – et de décryptage systémique même si on ne s’appesantit pas trop sur Paolo Alto…

Guillaume : le voyage d’un parrain en distanciel…

Lorsqu’en mai 2020, la COVID 19 frappe en France, l’Avarap (l’audacieuse) décide de basculer les groupes qui le souhaitent en distanciel. L’aventure commence.

Comment animer un groupe Avarap en distanciel ? Est-ce que la cohésion du groupe va être aussi forte qu’en présentiel ? Ne risque-t-on pas une démotivation des participants dans le temps ? Saurais-je gérer la dynamique de la même manière ? Voici quelques-unes des questions que je me pose et qui me donnent envie d’aller chercher des réponses.

Après quelques jours de réflexion, je me lance dans cette animation à distance avec mon groupe, bien déterminé à mener à bien ma tâche et à préserver coûte que coûte l’ADN de la méthode. Hors de question de faire un parcours dégradé par la force des choses !

Au début on tâtonne, on questionne, on s’interroge. Mais, au fur et à mesure, chacun fait son apprentissage de la technologie. Nous marchons ensemble dans l’entraide et la solidarité pour relever chaque défi. Le groupe se soude encore plus.

La maîtrise des nouveaux outils

L’aide (précieuse) et la maîtrise du Webmaster révèlent Zoom et Klaxoon comme des outils extraordinaires, qui permettent de nous concentrer encore davantage sur le contenu. Résultat : le groupe a gagné en productivité sur beaucoup d’activités. Le mantra avarapien : « La ressource est dans le groupe » n’a jamais été aussi approprié pour lever nos défis hebdomadaires de connections et de réseau.

Les habitudes se sont vite prises : mode muet quand je ne parle pas, émoticônes pour réagir, icône de la main pour parler.

L’animation en distanciel est une expérience humaine très riche. Grâce à Zoom, nous avons su recréer notre bulle où chacun a sa place et son espace. Notre mosaïque numérique de visages n’enlevait en rien l’intimité de nos échanges, l’intensité de nos partages et la richesse de nos fou-rires.

Le non-verbal a également su prendre sa place dans les regards bienveillants, dans l’écoute empathique et la gestion des silences.

Sur l’ensemble du parcours, je me suis confectionné une présentation graphique, simple et visuelle qui nous a guidé au travers de la méthodologie et nous a gardé fidèles au processus. Beaucoup ont terminé leur parcours, tous ont progressé.

Alors, présentiel ou distanciel ? Je crois que la question ne se pose plus pour l’Avarap. Mon expérience des deux formules valide que l’essentiel reste intact dans les deux cas de figure. Même si l’emploi de Zoom peut entraîner une certaine lassitude et que rien ne remplace une présence physique. L’antidote : trouver ce temps lors des journées complètes ou des ateliers inter séances.

Gaëlle, Consultante

« Je connaissais l’AVARAP via l’association d’anciens de mon école d’ingénieurs, dont j’avais fréquenté la commission Emploi-Carrières pour accompagner le grand virage effectué après quinze ans d’expérience professionnelle (reprise d’études en Psychologie et Conseil en Organisations). L’AVARAP s’insérait pleinement dans mon projet professionnel : favoriser la rencontre individu / organisation.

Je travaillais, dans le cadre d’un incubateur, à la création d’un espace d’inspiration qui permette d’ouvrir des perspectives aux personnes en dynamique de changement professionnel (« tiers-lieu » citadin entre domicile et lieu de travail) : la méthode mise en place par l’AVARAP me permettait d’expérimenter une forme d’espace et de cadre qui ouvre les possibles (l’outplacement m’intéressait pour la même raison, mais avec la richesse du groupe en moins : travailler sur la dynamique de groupes m’intéressait).

Je souhaitais également m’engager socialement, et faire bénéficier d’autres de mon expérience de l’accompagnement. »

Jacques, Gestionnaire de carrière dans un grand groupe

« J’ai connu l’Avarap par quelques camarades de ma formation au coaching, qui avaient été parrains ou animateurs, et m’en avaient dit le plus grand bien.

Au moment de prendre ma retraite, je cherchais à la fois des activités relais, et un engagement citoyen. L’Avarap correspondait à cette recherche, tout en étant connexe avec cette formation de coach que je venais de faire. Elle me permet l’application de compétences acquises, dans un cadre bénévole et utile.

Après l’animation d’un premier groupe, mes attentes sont totalement comblées, et l’expérience vécue est d’une très grande richesse ! »

Nathalie, Coach professionnelle et consultante en mobilité

« Je recherchais une activité bénévole dans mon domaine d’intervention et de compétence. J’avais déjà une expérience d’accompagnement bénévole auprès de jeunes à la recherche de leur premier poste.

Deux choses m’ont séduite et convaincue à l’AVARAP : l’accompagnement en groupe (approche systémique) et la méthode, éprouvée et reconnue par les cadres. L’Avarap est une démarche unique et efficace pour initier le changement, mobiliser ses ressources et réussir sa transition professionnelle.

Être marraine à l’Avarap, c’est une très belle aventure qui allie richesse des échanges, plaisir du partage et puissance de l’intelligence collective. »